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Périarthrite Scapulo-Humérale : soulager les douleurs de l’épaule grâce à l'ostéopathie

  • Photo du rédacteur: Joël CASAURANG VERGEZ
    Joël CASAURANG VERGEZ
  • 24 mai 2024
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 21 nov.


La périarthrite scapulo-humérale, qu’est-ce que c’est ?


La périarthrite scapulo-humérale désigne des douleurs ou des troubles affectant une ou les deux épaules. Elle touche l’articulation entre l’omoplate (scapula) et l’os du bras (humérus). Ce terme regroupe les atteintes des muscles, des tendons ou des bourses séreuses (petites poches de liquide qui aident les structures à glisser) autour de cette articulation.

En rhumatologie, elle inclut les problèmes des tendons de la coiffe des rotateurs (muscles qui stabilisent l’épaule) et la capsulite rétractile, une raideur importante de l’épaule. Pour être précis, il faut indiquer quelle structure est touchée, par exemple une calcification du tendon du muscle sus-épineux ou une tendinite du muscle long du biceps.

À Paris, où les postures prolongées et le stress sont fréquents, consulter un ostéopathe peut aider à soulager les douleurs et améliorer la mobilité de l’épaule.


Symptômes de la périarthrite scapulo-humérale


  • Douleurs : Elles apparaissent ou augmentent lors des mouvements du bras ou de l’épaule. La douleur diminue généralement au repos, sauf si vous dormez sur l’épaule affectée la nuit.

  • Perte de mobilité : l’épaule devient raide, ce qui limite les mouvements.


Dans les cas graves, cette maladie peut être très handicapante, rendant difficile des gestes simples comme se coiffer ou porter des objets.


Causes et facteurs de risque d'une douleur de l'épaule


Elle peut apparaître :

  • Spontanément, sans raison claire.

  • Après un traumatisme (chute, choc) ou un effort inhabituel.


La périarthrite scapulo-humérale peut être causée par des activités sollicitant fortement l’épaule, notamment de manière répétée ou inadaptée. Les sportifs, peintres, coiffeurs ou manutentionnaires sont particulièrement à risque, surtout après 40 ans. À Paris, les métiers sédentaires ou les activités sportives intenses peuvent également favoriser ces problèmes.


Facteurs de risque principaux :


  • Métiers ou sports à risques,

  • Sédentarité et troubles posturaux,

  • Arthrose cervicale, polyartrite.


Autres facteurs de risques :


  • Mauvaise posture (attitude cyphosante avec positionnement des épaules antérieures),

  • Dormir en décubitus latéral,

  • Hyperlaxité ligamentaire (faiblesse des ligaments),

  • Anxiété.


Les différentes formes de la périarthrite scapulo-humérale


L’épaule est une articulation complexe avec de nombreuses structures (muscles, tendons, bourses). La périarthrite peut prendre plusieurs formes, classées par ordre de gravité :


  • Bursite : Inflammation des bourses séreuses, qui facilitent le glissement des tendons.

  • Tendinite : Inflammation des tendons, comme ceux du muscle sous-épineux ou du long biceps.

  • Tendinite calcifiante : Dépôts calcaires dans un tendon, également appelée calcification de l’épaule.

  • Lésion du bourrelet glénoïdien : atteinte du cartilage stabilisant l’épaule.

  • Arthrose acromio-claviculaire : Usure de l’articulation entre la clavicule et l’omoplate, affectant le muscle sous-épineux.

  • Capsulite rétractile : Inflammation de la capsule articulaire, provoquant une raideur importante.

  • Rupture de la coiffe des rotateurs : déchirure partielle ou totale des tendons.


Note : L’arthrose scapulo-humérale n’est pas une périarthrite, car elle touche l’os et le cartilage, et non les muscles ni les tendons.


Diagnostic de la douleur de l'épaule


L’épaule est très mobile, mais aussi fragile, car ses structures (os, muscles, ligaments) sont peu protégées contre les chocs. Les tendinites ou bursites peuvent devenir chroniques si elles ne sont pas correctement soignées. Un médecin commence par un examen clinique pour identifier la cause de la douleur. Une IRM est souvent utilisée pour confirmer le diagnostic, car elle permet d’observer les tissus mous (tendons, muscles). Une radiographie peut détecter des calcifications ou éliminer le diagnostic de fracture, mais elle est moins utile pour les douleurs non traumatiques.


Traitement de la périarthrite scapulo-humérale


Le traitement dépend du diagnostic et de la gravité. Il est souvent fonctionnel (non chirurgical), mais une intervention chirurgicale peut être nécessaire dans les cas graves.


Traitement fonctionnel de la douleur aiguë


La douleur aiguë est liée à une inflammation, une réponse naturelle du corps visant à cicatriser. Elle provoque de la rougeur, de l’œdème, des contractures musculaires, des douleurs et une perte de mobilité.


Voici les solutions :

  • Immobilisation et repos : Mettre l’épaule au repos avec une écharpe (le bras le long du corps, le coude fléchi à 90 degrés).

  • Médicaments : Crèmes ou gels anti-inflammatoires locaux, et anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pour réduire l’inflammation et la douleur.

  • Glace : Appliquer de la glace 3 à 5 fois par jour (10 minutes maximum par application) pour soulager la douleur et l’œdème.

  • Ostéopathie : utile pour travailler sur les causes mécaniques de la maladie, notamment les malpositions osseuses et les tensions ou contractions musculaires.


Dans les cas bénins, les symptômes disparaissent en 2 à 3 semaines, parfois sans traitement.


Traitement de la douleur chronique


Si la douleur persiste, elle peut devenir chronique, entraînant des modifications irréversibles (altération du cartilage, fibrose musculaire). Une IRM est nécessaire pour un diagnostic précis.


Le traitement inclut :

  • Physiothérapie : massages, électrothérapie, ultrasons ou ondes de choc pour améliorer la circulation sanguine.

  • Rééducation : Pour renforcer l’épaule et restaurer la mobilité.

  • Ostéopathie : particulièrement utile pour corriger les troubles posturaux, notamment si les autres méthodes échouent.


Traitement chirurgical


Une arthroscopie (chirurgie peu invasive) est envisagée dans les cas suivants :


  • Déchirure grave ou complète des tendons de la coiffe des rotateurs.

  • Décollement du bourrelet glénoïdien.

  • Arthrose acromio-claviculaire avec un « bec de perroquet » irritant les tendons.

  • Capsulite rétractile avancée.


L’arthroscopie réduit les douleurs et les complications postopératoires par rapport à une chirurgie classique.


Ostéopathie et douleur de l'épaule à Paris 17

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L’ostéopathe considère que les douleurs de l’épaule sont souvent liées à des dysfonctionnements mécaniques (fascias, colonne vertébrale, membres), qui entraînent un mauvais positionnement de l’épaule. Cela peut provoquer une inflammation ou une dégénérescence chronique du cartilage et/ou des tendons par un phénomène d'hyperfrottement.


Un ostéopathe agit sur les causes profondes en :

  • Rétablissant la mobilité des articulations et des muscles.

  • Améliorant la circulation sanguine pour favoriser la guérison naturelle.

  • Corrigeant les postures qui perturbent les micromouvements articulaires, source de tensions et d’inflammation à cause des restrictions de mobilité et des frottements anormaux qui en résultent.


Indications de l’ostéopathie


  • Douleurs de l’épaule.

  • Bursite

  • Tendinite

  • Déchirures bénignes ou modérées de la coiffe des rotateurs (après cicatrisation)

  • Arthrose acromio-claviculaire

  • Capsulite rétractile (après la phase aiguë, dite "phase chaude").

  • Troubles posturaux de la ceinture scapulaire ou du rachis cervico-dorsal.


Contre-indications relatives


  • Capsulite rétractile aiguë.

  • Lésions du bourrelet glénoïdien.

  • Arthrose acromio-claviculaire avec un bec de perroquet important.


Contre-indications majeures


  • Déchirure récente des muscles de la coiffe des rotateurs.


Ce que dit la science


Des études montrent que l’ostéopathie peut être efficace pour soulager les douleurs de l’épaule :

  • Une étude de 2018 a démontré que l’ostéopathie réduit les douleurs et améliore la mobilité chez les patients présentant des troubles de l’épaule, tels que la tendinite chronique (Myers et al., 2018, Journal of Bodywork and Movement Therapies).

  • Les thérapies manuelles, comme l’ostéopathie, sont efficaces pour les douleurs mécaniques de l’épaule, notamment en cas de capsulite rétractile après la phase aiguë (Bialosky et al., 2009, Physical Therapy).

  • Les techniques manuelles peuvent améliorer la fonction articulaire et réduire l’inflammation chronique (Page et al., 2010, Manual Therapy).

Cependant, les recherches demeurent limitées, et un suivi médical est essentiel avant tout traitement.


Conclusion : soulager la périarthrite scapulo-humérale à Paris


La périarthrite scapulo-humérale peut être très douloureuse et limiter les mouvements, mais des solutions telles que l’ostéopathie, la kinésithérapie ou, dans les cas graves, la chirurgie permettent de soulager les symptômes. Consulter un ostéopathe à Paris est une option naturelle pour réduire les tensions, améliorer la mobilité et favoriser la guérison. Une prise en charge précoce et personnalisée, en collaboration avec un médecin, est essentielle pour retrouver un confort au quotidien.


Références :

  • Bialosky, J. E., et al. (2009). The effectiveness of manual physical therapy and exercise for mechanical shoulder pain: A systematic review. Physical Therapy, 89(9), 944-955.

  • Myers, S. S., et al. (2018). Osteopathic manipulative treatment for shoulder pain: A systematic review. Journal of Bodywork and Movement Therapies, 22(4), 856-862.

  • Page, M. J., et al. (2010). Manual therapy and exercise for adhesive capsulitis (frozen shoulder). Manual Therapy, 15(4), 394-401.


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